Bonjour ou bonsoir, mes p'tits lapins sucrés. Mon nom à moi, c'est Quinn Thomas ! Je suis né le 11 Mars 1990 à LA en Californie. Je suis un jeune canard de 23 ans, classe non ? Un petit secret pour la route ; je suis Bi (même si on pourrait qualifier ça de Pansexuel, tout y passe du moment que ça retient mon attention) et présentement totalement libre (et je compte bien le rester). On me dit souvent que je ressemble à Kotetsu T. Kaburagi de Tiger & Bunny, en plus sexy (vraiment plus sexy). Parlant de sexyness, je fais partie du groupe des Démons, et nous y sommes tous très sexys, évidemment. Je travaille comme Serveur, dans le quartier Sud
physique
Continuons sur le thème des canards alors... Un beau canard d'un bon mètre quatre-vingt, livré avec toute la masse musculaire promise sur l'étiquette, de longs cheveux bruns et de splendides yeux ambrés. Le vendeur ne vous a pas menti en effet, le top du top, le tout dernier canard à la mode. Une barbe élégamment taillée autour du menton, de petites incisives tout ce qu'il y a de plus excitant, des lunettes rectangulaires posées sur le nez, une chemise glissée sur un torse halé, une cigarette entre les lèvres, un sourire charmeur et une voix rauque. Oubliez vos artifices médiocres, admirez cette plastique de rêve, dorée par le soleil d'été, recouverte de ci de là de cicatrices toutes plus marquées les unes que les autres. N'oublions pas le bas de ce corps d’apollon que je vous autorise avec un malin plaisir à reluquer dans cette glace, un pantalon en simili cuir presque trop serré, une paire de fesses fermes et tout à fait appétissantes. Non franchement, si j'étais vous je n'hésiterai pas. Allez, assez rêvé, rangez vos mouchoirs.
caractère
Merdique. Je suis sûr que si vous posiez la question à l'un de mes collègues c'est ce qu'il vous répondrait. Merdique, froid, puant, arrogant, dragueur invétéré, un vrai connard. Oh bien sur, il ne me le dira jamais, puisque dans ce cas là, il devra aussi avouer que je suis bon, non je ne vous parle pas de mes performances en sport de chambre, bien que de ce côté là ce soit également le cas, je bosse bien et je fais rentrer du fric, autant dans mes poches que dans la caisse. J'ai 23 ans après tout, amateur d'alcool, de sensations fortes, manipulateur, franc, accro à la vitesse, à la nicotine et à la caféine, taciturne, à moins que vous n'arriviez à trouver un sujet intéressant, vulgaire et bagarreur. On en reparle autour d'un verre ? Allez, il n'y a pas que du noir. Je sais me faire doux et chaleureux, gourmand surtout, et maladivement curieux. Bien que cette foutue curiosité soit plus un handicap qu'autre chose quand vous êtes possessif et jaloux comme moi. Oh non, il n'y a pas un pour rattraper l'autre, on repassera pour l'anneau doré au-dessus du crâne.
on ne change pas le passé[15 lignes minimum]
Qu'est-ce que vous voulez que je vous racontes hein ? Rien d'intéressant. Une petite famille comme les autres, un père, une mère, un frère cadet. Des conneries ouais. Mes parents ? Deux soûlards. Mon frère ? Une pauvre âme innocente qui n'avait rien demandé. Bref. Ne nous étendons pas là-dessus, à quoi bon. Il me semble que de toute manière le vieux est mort d'un coma éthylique et sa femme doit être en plein sevrage dans un hôpital quelconque, pour peut-être rectifier le tir et faire du gamin qui leur reste un gosse bien.
J'étais un cancre, celui du fond de la classe qui passe son temps à rêver devant la fenêtre.J'ai dû commencer à fumer à cette période, l'âge rebelle, pas d'attaches, pas de comptes à rendre, et un tas d'embrouilles plus ou moins douteuses. Oh oui, les bagarres ça me connaissait déjà, je les enchaînais, je les cherchais, je m'y sentais vivre. Ça a pas du aider mon frère à se sentir en sécurité quand je rentrai, entre deux parents qui hurlaient pour une bière et un frère qui rentrait les vêtements en sang, joyeuse enfance n'est-ce pas ? Passons.
J'ai du mourir il y a un an ou deux peut-être, j'ai arrêté de compter les mois depuis belle lurette. Si je me souviens des circonstances ? J'avais un peu changé de ma période "je suis rebelle et je t'emmerde" maintenant que j'avais plus de vingt ans, un petit boulot et un appart. J'étais un peu plus sérieux ? Tu parles, je passais mes nuits en boite ou sur le tabouret d'un bar, un vrai clodo. Puis y a eu cette nana, cette gamine qui transpirait l'innocence et qui s'est pointée dans le bar. Quelle idée... Toujours est-il que je me suis levée cinq minutes après qu'elle ait disparu, pour la retrouver un peu plus loin, trois ou quatre soûlards qui l'ennuyait. Ça, je le sentais venir comme le nez au milieu de la figure, c'est d'un banal, la lycéenne qui se fait violer dans une ruelle, manquait plus que le lycéen accro au sport vienne la sauver. D'ailleurs, j'ai pas une gueule de lycéen, et je suis pas accro au sport, j'entretiens juste ma plastique de rêve, nuance. Idiot comme je l'étais, j'ai juste tenté le truc, après tout, les quatre gros lards puaient l'alcool à dix kilomètres, j'avais juste pas prévu que l'un d'eux soit armé. Et paf, à ce moment-là, je me souviens juste des cris et puis rien.
Je me suis réveillé beaucoup plus tard, je me suis même demandé si j'avais pas rêvé tout simplement, mais non, j'étais réellement mort, et j'avais juste à rechercher mon Rebel Soul et le protéger. Ironie quand tu nous tiens, moi, Quinn Thomas, qui était mort en voulant protéger un pauvre lycéenne bien stupide, j'étais là pour protéger un mort en sursis. Ça a pas été long ni dur de trouver, ça a pas été dur de le surveiller non plus. Cet idiot de première s'amusait de tout, venant juste râler à ma porte tous les jours sur sa soit-disant mort injuste, c'en devenait fatiguant.
Alors j'ai tout bêtement décidé d'arrêter de le surveiller, chose totalement idiote puisqu'à peine faite, il se retrouvait bêtement en danger. Et ce qui devait arriver arriva, comme la lycéenne, j'ai pas réussi à l'aider. Je ne m'épancherai pas dessus, plutôt me faire torturer que d'avouer que ça m'a crevé le cœur de plus rien sentir et de le voir étendu là. J'avais juste renié mes fonctions avec tout l'égoïsme qui me caractérisait et qui me caractérise encore. Alors oui, je refusais et refuse toujours d'avoir un quelconque rapport à la protection puisque je failli à chaque tentative. Je vis très bien ma condition de démon, on peut pas tous s'en vanter. Vivre heureux et sans attache, comme dans mes années folles, juste le plaisir de s'amuser et de brûler la chandelle par les deux bouts.
derrière l'écran
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Sujet: Let the Tiger come. 
