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 Ma petite histoire de 2014 que je finirait sans doute pas, comme les autres ><"

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Espen Rolf
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Espen Rolf


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Ma petite histoire de 2014 que je finirait sans doute pas, comme les autres ><" Empty
MessageSujet: Ma petite histoire de 2014 que je finirait sans doute pas, comme les autres ><"   Ma petite histoire de 2014 que je finirait sans doute pas, comme les autres ><" EmptyLun 6 Jan - 20:58



 
Sgahana

Tome 1 : Les chasseurs de Piques
 
Par Missmytic
    
 
 
 
 


 

Maison, boulot, dodo…


 
La fraicheur de la pluie, la chaleur de sa peau contre la mienne, la douleur de ses crocs qui se sont ancrés  dans mon cou… Je les ressens encore.
 
A force d’en rêver, c’est devenu familier au point que je ne suis même plus déçu ou surprise quand mon regard s’ouvre sur les ténèbres de ma chambre. Comme à chaque fois ma main s’égare sur mon corps sans trouver aucune trace de morsure et fermant de nouveau les yeux, je cherche vainement à me rappeler l’apparence de ce vampire qui hante mes rêves mais plus j’essaie et plus j’oublis. Je me souviens pourtant de son odeur attirante et de ses cheveux aussi doux qu’une fourrure comme si je l’avais vraiment vécu…
 
Allons bon, rien ne sert de rester figé sur un rêve. Je devrais songer à arrêter de lire les livres fantaisie ; j’en viens à fantasmer sur des êtres imaginaires qui n’existeront jamais pour échapper à la vie morne et banale que j’ai. Maison, boulot, dodo, tel est mon quotidien habituel mais heureusement que les livres, les mangas et les films le peuple de rêves. Il y a rien de mieux pour oublié la misère du monde dans lequel on vit. N’avez-vous jamais remarqué ? Aux infos, dans les journaux ou même dans les popotins à l’usine, vous avez cinq mauvaises annonces pour une bonne : Les viols, les vols, les catastrophes naturels, les impôts, les disparitions, les meurtres, la famine, le chômage, les suicides et j’en passe… Le monde va mal, les gens vont mal, mais rien ne bouge.
 
Mon regard se pose sur l’heure affiché sur le cadran de mon réveil : 5h06. Pourquoi je n’arrive pas à dormir plus ? J’ai beau essayer de retourner dans les bras de Morphée, mon corps n’a qu’une envie, celle de ce levé. Un soupir et je lui obéis, soulevant le drap direction la cuisine. Je n’ai que quelques pas à faire, mon studio n’étant guerre plus grand qu’une chambre à coucher. Pas de café, j’ai horreur de ça, non, juste un chocolat chauffé au micro-onde. J’ouvre le volet roulant observant la nuit noir de l’hiver. Pas une étoile, pas la moindre lune, les nuages rendent le ciel opaque. Je trouve ça triste sans savoir vraiment pourquoi avant d’entendre la sonnerie m’avertissant que le petit déjeuné est prêt. Je le bois là, debout, dans la cuisine. Pourquoi s’assoir à une table ? Je ne m’en sentirais qu’encore plus seule. Peut-être devrais-je trouver un colocataire dans un appartement plus grand ? Le silence d’ici me pèse et de la compagnie ne me ferrait pas de mal mais ma timidité habituelle ne me laisse que l’idée et ne me feras jamais passer a l’action.
 
J’ouvre mon ordinateur portable puis l’allume, profitant qu’il se mette en route pour commencer à me préparer. Comme d’habitude j’opte dans mes affaires pour un jogging, noir pour aujourd’hui. Je ne suis pas sportive, loin de là, mais j’aime les tenues dans lesquelles on peut être à l’aise et puis c’est bien mieux pour travailler. Un petit tour sur l’ordinateur pour m’apercevoir que comme d’habitude, personne n’est connecté si tôt et je disparais dans la salle de bain. Je ne fais même plus attention à mon reflet dans le miroir. Je n’ai rien des bimbos qui passent des heures à s’observer en se mettant un tas de maquillage sur le visage, non, moi c’est juste un coup de savon, un lavage de dent puis un coup de peigne. J’attache toujours mes cheveux châtains en queue basse au point que quand je les détache pour les coiffés, je suis toujours surprise par leurs longueurs. Il m’arrive jusqu’au sein actuellement, ondulant de façon irrégulières. Il est temps que j’aille les faire coupés… Enfin, il faut que j’y pense mais je vais encore oublier. Je me jauge rapidement du regard : Petite, plutôt ronde, les yeux noisette à lunettes… Mouai, comme ça, je laisse a désiré, je le sais, mais je suis ainsi, loin des tenus chic ou glamour, du maquillage ou des jeans tailles basses qui laisse voir les strings. Il y a que le week-end, quand je sors, que je prends le temps d’être un peu mieux, ce que me reproche mes amis d’ailleurs, mais pourquoi trouver un homme qui n’est attirer que par votre physique ? Sans doute suis-je encore trop rêveuse, mais a choisir, j’aimerais un homme comme ceux des contes de fée qui vous aimes pour ce que vous êtes…
 
Une heure à tenir… Je la passe sur l’ordinateur. Nyny  finit par apparaitre sur Skype, une sorte de messagerie instantanée. Apres les habituels « bonjours » et « comment va ? » on papote des nouveautés depuis la journée dernière, autant dire qu’il n’y a rien de neuf comme nous nous sommes quitté tard le soir. On discute alors des forums, ces endroits ou l’ont se créer son perso dans un univers pour leurs faire vivre tout un tas d’aventure. Tout comme le font les films et les livres, les forums me font rêver et j’y fais vivre a mes personnages créent tous ce que j’aurais voulu vivre ou des scènes digne de grandes histoires. On en vient aussi à discuter des rêves et je lui raconte une énièmes fois le mien. Elle trouve ça marrant que j’en rêve si souvent du même, une sorte de manque de Twilight ? J’en ris. Surement pas ! Bien que j’ai aimé surtout le dernier volet de la saga, je n’apprécie pas du tout l’héroïne et encore moins le vampire. Mon préféré, d’ailleurs, reste Jacob, le loup-garou, surtout quand il à ses cheveux court et le corps musclé tatoué.
 
Le temps passe, il est temps d’y aller. Un dernier « salut » et « a plus » et je chope mon manteau et mon écharpe, puis cache ma tête sous un bonnet et mes mains dans des gants. Partant au travail en vélo, je n’ai pas d’autre choix que de m’emmitoufler au maximum pour éviter le froid, mais surtout le vent glacial. L’usine se situe à vingt minutes de chez moi, c’est qu’une simple usine de cartons d’emballage cylindrique. J’y bosse huit heures chaque jour, debout, enroulant les papiers sur les cartons : une rengaine incessante. A force mes gestes sont devenus mécanique et alors que les rouleaux s’enchainent, la musique dans les oreilles, je rêve encore et encore.
 
Je rêve peut-être trop d’ailleurs, au point que j’oublis tout, même l’heure de la pause. Les filles sont obligées de venir m’enlever les écouteurs des oreilles pour que je redescende sur terre. La plupart partent fumée une cigarette dehors le temps que le café se fait, puis c’est popotin autours de la table sur les fait divers. Aujourd’hui ? Nouvelle disparition, mais dans la ville d’à côté. Encore une personne qui s’est paumé ? C’est ce qui se dit mais en silence, grignotant mon repas, l’esprit à moitié dans la lune, je m’imagine bien des choses plus étrange, tel qu’un enlèvement par les extra-terrestres ou un mutant capturé par le gouvernement. Bien sur, j’en dis rien, ce n’est pas une certitude, juste de quoi rendre, pour moi, l’info moins dramatique, plus incroyable et captivante. Apres tout, les histoires étranges finissent toujours bien non ? Une idée reçus que je n’allais pas tarder à perdre…
 
Retour boulot, musique et rêverie. La fin du boulot se fait toujours languir, les heures semblent être encore plus longues, tout comme les minutes et les secondes. J’ai l’impression que ça n’allait jamais finir et mes pieds commençaient à me lancer. Rester debout n’était pas la meilleur des positions, ni pour les talons ni pour le dos. Quand l’heure sonna enfin c’est avec un soupire de soulagement que je quittais enfin mon poste. Le retour a vélo m’épuisa une fois de plus et une fois rentré, se fut de tout mon poids que je m’affalai sur le canapé. Dormir ? Oh, se serait une bonne idée, hélas des qu’un brin de jour fait surface, j’en suis incapable. Je passai le reste de ma journée à cuisiner, repassé, balayé entre deux coups sur l’ordinateur avant d’arriver à l’heure de sombrer dans le monde des songes. Encore une journée banale de passé, sans la moindre distraction : J’en envié encore plus l’envie de retrouver mon vampire irréel…
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Espen Rolf
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MessageSujet: Re: Ma petite histoire de 2014 que je finirait sans doute pas, comme les autres ><"   Ma petite histoire de 2014 que je finirait sans doute pas, comme les autres ><" EmptyJeu 9 Jan - 20:01


Perte des rêves…


Encore ce rêve, mais sans la pluie. Je viens glisser mon nez dans le cou de mon vampire, en respirant sa douce odeur, blottit dans ses bras alors que je sens mon sang s’envoler entre ses lèvres. Oui, s’envoler et non pas coulé, comme si le seul contact avec lui transformait le liquide rouge en vapeur sanglante. J’ai un peu froids, comme toujours, mais la peau chaude de son torse nu contre moi me fait oublié ça. Je sens les muscles de son corps contre mes mains et le vent frais de la nuit dans mes cheveux. Je suis si bien là, dommage qu’une fois de plus ça ne dureras pas…

J’ose ouvrir un œil, je veux en savoir plus sur se rêve qui me hante et que j’aimerais garder en mémoire dans les moindres détails. Mon regard passe de la peau rosé de l’être qui me mord à ces cheveux noirs parsemé de mèches poivrés. Un vieux ? Je me fais mordre par un vieux vampire ? Eh Ba bravo, voilà que je fantasme sur des êtres plus âgés que moi…

Je sens sa tête se relever alors que ses crocs quittent mes veines, mon sang coulant désormais sur la peau de mon cou tandis que son regard croisa le mien. J’eue a peine le temps de voir ses yeux aussi rougeoyant qu’un rubis que je me sentit comme bruler par son regard et prise d’une violente douleur avant de me réveiller en sursaut dans mon lit, le cœur battant a tout rompre. Pas de vampire, pas de rue, juste moi, mon draps, ma chambre et une  frayeur encore présente.

Mes yeux se posèrent sur le réveil : 1h32. Bien plus tôt que d’habitude. Je soupirais, me calmant en me disant que c’était qu’un rêve, rien d’important, rien de vraie. La douleur tout comme le reste n’était qu’imagination, rêve, cauchemar, bref, rien de réel, alors pourquoi est-ce que j’en tremblais encore ?

Impossible de retrouver le sommeil, je me levais, allant dans la salle de bain pour me rafraichir le visage. L’eau fraiche me fait du bien et relevant le regard sur le miroir, je m’observe, moi et mon imagination trop fertile. Mon regard se pose sur mon cou : rien, aucune ne trace, mais alors que je caressais l’endroit percé par les crocs dans mes songes, je me figeais. Si rien n’était visible, je ressentais une douleur au contact comme quand l’on vous appuys sur une plaie encore ouverte. J’eu l’envie de croire pendant un moment que je n’avais pas rêvé, mais je me repris bien vite. Je n’avais aucune marque quelconque, j’avais simplement du faire un faux mouvement durant mon sommeil au point d’en avoir mal maintenant… oui, ce n’était sans doute que ça.

M’essuyant le visage, je retournais à ma chambre. Morphée me fuyait le reste de la nuit, au point que je terminai celle-ci entre les émissions somnolentes de la télé et les sites de scan manga sur l’ordinateur. Rien à faire, impossible de fermer l’œil. Je songeais encore et toujours a cette touffe de cheveux aux mèches poivrés et à se regard d’enfer… Quitte à souffrir, j’aurais voulu encore le voir.

Nyny apparut d’un but sur Skype. 5h00… c’était bien tôt, je ne pus m’empêcher de lui faire la remarque. Apparemment malade, la Mistinguett n’arrivait pas à dormir et à sa question sur mon manque de sommeil, je racontais juste une panne d’oreiller. Même si j’ai tendance à être plus pipelette face à l’écran, je ne veux pas paraitre folle non plus. Puis je la sens déjà rire face à mon envie de vieux… Rien que d’y penser, en fait, je me fais sourire moi-même. Voyons le bon côté, ce n’était pas un gars du troisième âge tout croulant et ridé… mais plutôt dans la quarantaine et bien musclé car oui, je me souviens très bien de ses muscles fermes et chauds.

Ah ! Mais qu’est-ce que je fais, c’est qu’un rêve ! Faut que j’arrête d’y penser. Passage à la douche obligatoire, musique et oublions tout ça pour une nouvelle journée de travail !

Une journée qui malgré mon rêve resta en fait des plus banal, des plus habituels. J’étais juste, si c’était possible, un peu plus songeuse, rêveuse. Je remarquais a peine les heures et le trajet qui passait, ni a quel point j’avais vite finit les tâches ménagères. J’avais finalement finit sur le lit, touchant mon cou pour ressentir cette légère douleur qui ne me quittait pas en observant le plafond ocre de la pièce, attendant de manière impatiente la visite du marchant de sable mais quand celui-ci m’embarqua enfin je ne trouvais que ténèbres et néant… pas un vampire, pas la moindre rue, pas la moindre sensation. Juste du vide.

Avais-je fait quelque chose de mal ou mon subconscient avait-il décidé d’arrêter toutes ses âneries de rêveries de par lui-même, sans même me demander mon avis ? Quoi qu’il en soit, loin d’être reposé, au contraire, je me sentais encore plus mal, la migraine me tapant à la tête comme un tambour. Mon cou en revanche n’avait plus de sensation douloureuse et s’est d’un air déprimé que je fis ma journée. Même si rien n’était réel je m’y étais habitué comme une drogué, ces rêves étant comme la petites étincelles qui me fait franchir les portes des merveilles pour la journée. Je n’arrivais même plus à songer a la femme disparut d’une manière sympathique, songeant des plus simplement que finalement elle devait être déjà morte vu le froids de dehors. J’en ignorai même mes séries préférés, les nouvelles sortis des mangas et les informations sur les livres à venir. Le balais, l’éponge et le fer a repassé eurent leurs jours de congés, ne recevant pas un regard de ma part et sans même me changer, c’est sur le canapé que je sombrais.
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Espen Rolf
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MessageSujet: Re: Ma petite histoire de 2014 que je finirait sans doute pas, comme les autres ><"   Ma petite histoire de 2014 que je finirait sans doute pas, comme les autres ><" EmptySam 25 Jan - 9:17

Et c'est reparti

Une semaine… Une semaine sans rêve, une semaine de réveil sans souvenir ou ma première envie était celle de ne pas quitter mon lit. Je ne m’étais jamais rendu compte à quel point j’avais besoin de rêver pour sourire, d’imaginer pour ne pas déprimer. Certain dirait que j’en rajoute, que je ne devrais pas me plaindre, ayant tout de même de quoi manger, un toit ou dormir, un travail et j’en passe, mais vivre pour vivre, je n’aime pas ça. J’aimerai revenir a ces jours d’avant ou je rêvais encore et ne pas chercher à en savoir plus, juste profiter encore de ses crocs, de sa peau, de sa chaleur…

Il est revenu quand je ne m’y attendais plus. De nouveau ses canines aiguisés, mon sang s’élevant comme une fumée pour disparaitre entre ses lèvres, son corps chaud a porté de main. J’en avais presque oublié son odeur exquise et la sensation de bien être entre ses bras. Par peur de le perdre encore, ce rêve qui me faisait vivre avec le sourire aux lèvres, je me blottissais contre lui, comme une enfant dans les bras de son père. Je ne pensais pas que par la suite, son étreinte se ferrait protecteur et que pour la première fois depuis tout se temps à en rêver, j’aurai le droit a mes premiers mots. Je les avais imaginé doux, amoureux, aguichant, sexy mais surement pas murmurer avec sérieux a mon oreille:

- N’ouvre pas les yeux.

Je n’allais surement pas dire non et chercher les ennuis. J’ai toujours été une fille plutôt obéissante, ou lâche celons les points de vue. Dire non, tenir tête, partir dans une dispute à couteau tiré ou valoir mes droits, ce n’était pas vraiment mon truc. J’étais plutôt du genre a baisser la tête, acquiescer et attendre que sa passe, ce que je fis plus ou moins. J’avais eu la chance de retrouver mon rêve, et même si je ne pourrais sans doute jamais vraiment contempler mon vampire, il était au moins là et je comptais le garder, quitte à en avoir les yeux constamment fermé comme une aveugle.

Il reprit son repas encore un instant et j’en profitais pour balader mes mains sur son torse nu et musclé. J’en gravé chaque courbe dans ma mémoire, rougissant en imaginant le corps divin que de sentait sous mes doigts avant de partir jouer avec la chaine qu’il porter. Or, argent, métal, je ne savais pas, mais c’était une chaine à grosse maille dont le pendentif était orné d’un drôle de motif. J’en suivais chaque trait lentement, essayant de me l’imaginé, mais j’avais bien du mal tellement les lignes semblaient se croisés, s’emmêlaient, se tortillés. Peut-être un symbole, un dessin tribal….

Je fus arrêté dans mes pensées par le sang qui coula chaudement le long de ma peau quand il s’arrêta et par le frisson qui me parcouru quand il glissa sa langue sur celui-ci. Je m’attendais encore a me réveillé, dans mon lit, prête à rouspéter contre le réveil qui m’aurait arrêté mon rêve trop tôt mais au lieu de ça, je me retrouvai prise à la façon d’une marié. Par surprise, je ne pus m’empêcher d’ouvrir les yeux, cherchant à comprendre mais mon regard ne tomba que sur la peau de pêche de mon porteur et son torse bombé. Oh mon dieu… c’était encore mieux que se que j’avais imaginé…

Aussi rouge qu’une tomate, me mordillant la lèvre, je posais un doigt sur le pectoral que me faisait face : dur… tout dur et tout doux… Est-ce moi ou d’un coup il fait chaud ? Ou ais-je pu voir un corps pareil pour en fantasmer autant, j’ai envie de m’amuser avec, d’en croquer un bout, de le peloter, de tiré sur le petit grain de chair rosé qui s’y trouve…. Et que je vois plus d’un coup.

Ce n’est pas la main de mon vampire… non, c’est plus fin, plus doux, a l’odeur de vanille. Une main de femme. Purée, voilà, j’ai retrouvé mon rêve, j’avance et paf, un point noir apparait, et bien sur, une pinbêche. Je suis sur qu’elle va me faire chier a me piquer mon vampire que je me suis créer, rien que le fait qu’elle m’empêche de voir veut tout dire ! Je me demande quel tête j’ai pu lui donner a celle-là, mais j’entends sa voix douce et tranchante à la fois dans mon oreille.

- N’y pense même pas.

Rien qu’à son ton, je le sens, qu’elle n’est pas commode. J’hésite un peu, riposter ou rester juste blotti contre mon vampire. La deuxième solution me parait la meilleur. Je me tais, je ne réponds pas, je me sers contre le corps chaud…. Et parce que je ne supporte pas qu’elle me pique mes rêves, je presse franchement entre mes mains la poitrine musclé de mon vampire.

Une taloche derrière la tête, puis la couleur ocre de mon plafond…. Adieu le rêve, bonjours le réel. Me redressant d’un coup, je rageais dans le vide, toute seule :

- Rhaaaaaaaaa ! La prochaine, je t’aurais !

Bien que pestant contre cette chieuse inconnue de mes rêves, j’avais le sourire aux lèvres : j’avais de nouveau réussi à rêver et c’est de très bonne humeur que finalement, je passais ma journée.
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MessageSujet: Re: Ma petite histoire de 2014 que je finirait sans doute pas, comme les autres ><"   Ma petite histoire de 2014 que je finirait sans doute pas, comme les autres ><" EmptyLun 3 Mar - 10:20

Il est revenu, encore et encore. Toujours là, à se nourrir de mon sang en silence, sa tête plongé dans mon cou, son corps à porter de main, mais hélas plus jamais seul...

Ce n'est pas parce que je gardais les yeux fermés que je ne la sentais pas, elle et son odeur énervante de sucre vanillé et quand j'osai vouloir voir ce qui m'entourait, c'est encore et toujours sa main qui m'ôtait de nouveau la vue avec un claquement de langue désapprobateur. J'aurais voulu la remettre à sa place, lui rappeler que dans mes songes, dans mes rêves, c'était moi qui faisais la loi, qu'elle n'était rien et qu'en un claquement de doigts je pouvais la faire disparaitre, mais je n'avais comme réaction que celle de me blottir d'avantage contre le corps protecteur qui me dévorait. Si j'aimais mon vampire inconnu sans vraiment le connaitre, elle, je la haïssais sans même l'avoir vu...

Les journées passent, les nuits aussi. Jours après jours je travaille quand le soleil se pointe et je me fais mordre quand la lune prend la relève. Peu à peu ma patience s'effrite, agacé de ce rêve qui n'avance décidément pas, énervé de ne pas avoir le moindre courage même contre des personnes imaginaires. Une nouvelle délicates morsure, puis de nouveau cette main qui vient se caller sur mes yeux dès que je bougeotte un peu entre mon prédateur et le mur contre lequel je suis bloqué et là, c'est la fois de trop...

Cette nuit, non, je ne me laisserais pas faire! Je tourne la tête brusquement en repoussant d'une main celle qui me rend aveugle. La main s'en alla, certes, mais se fut une victoire bien cruel car je n'ouvrais finalement pas pour autant les yeux, grimaçant sous la douleur de mon cou lacéré par les crocs qui étaient plantés en moi. Quelle idée de bouger quand des canines sont encrées dans votre chair?! Zut, j'aurais dû le prévenir avant, qu'il enlève de ma peau les pointes acérés qui lui servent de dents....

- Non mais quelle idiote!

Merci de le confirmer sale garce! C'est de ta faute tout ça! Enfin je le pense, mais rien ne sort de mes lèvres tandis que je pose ma main sur la peau de mon cou, sentant le liquide chaud couler entre mes doigts. J'ai brusquement peur, j'ai l'impression que ça ne s'arrête pas de sortir, que je vais me vider entièrement de mon sang, une angoisse qui reste malgré les bras de mon vampires qui m'enlace et me tire à lui, me séparant du mur froid. Je le sens me tenir fermement par la taille, m'enlevant la main qui me sert de compresse futile pour laisser les deux larges plaies à découver. Il veut que je me vide de mon sang comme un agneau égorgé à me laisser comme ça ou quoi? J'ouvre les yeux, m'agitant, je veux partir de là, trouver l'hôpital ou un médecin et me bander le cou. Je ne veux plus sentir de crocs, plus être ici, je veux me réveiller de ce rêve qui devient cauchemar...

J'ai froid, je m'épuise, puis je sens l'étrange mixture que l'ont me pose sur les blessures. C'est chaud, épais, avec une drôle d'odeur. Çela apaise la douleur et me calme presque instantanément malgré la petite sensation d'engourdissement. Ce n'est pas lui qui me soigne, ses mains sont déjà prise, une me tenant la taille, l'autre le poignet pour pas que je touche... Alors... c'est elle?

Je profite de ses doigts qui étalent la drôle de pommade pour avoir la vision libre et observer tout ce que je n'ai pas pu voir jusqu'à maintenant: Une ruelle sombre ou ne traine que des poubelles, une nuit noire et de la lumière offerte que par la faible lueur du lampadaire allumé de la rue d'à côté. Mon regard se pose sur l'être qui me soutient: bien plus que ses cheveux poivrés et sa peau claire et musclé, cette fois je peux aussi observer agréablement ses épaules droites, son large cou et le sang encore frais au coin de ses lèvres. Ses cheveux sont ramenés en arrière un peu à la façon d'un italien. Il me fait penser aux patrons des mafias italiennes avec un charisme qui force de suite le respect de ceux qui le regarde. La chaîne que j'avais sentis entre mes doigts est faite apparemment d'argent, mais son pendentif ne représentait rien de ce que je connaiss. Les liens de perles s'entremêlaient autour d'un losange au centre duquel traînait un petit coeur de rubis. Un bijou bien jolis mais qu'étrangement je ne voyais pas spécialement aller à un homme de la quarantaine qui se balade torse-nu... Il ne portait d'ailleurs qu'un jean à ceinture en cuir et des chaussures noires.

Le frottement contre la peau blessé de mon cou s'arrêta et le regard rougoyant de mon vampire croisa le mien. Je n'arrivais pas à déterminer s'il était fâché ou non et je m'attendais à la même douleur que la dernière fois, mais non. Il n'y eu rien, si ce n'est la beauté de son regard de sang et le calme de la nuit.

Un soupire qui ne sortit ni de ses lèvres ni des miennes me rappela que nous n'étions pas seul. Je posais ma main qu'il m'avait enfin lâchée sur mon cou, sentant sous mes doigts une compresse retenus par du sparadrap. Je ne l'avais même pas sentis me le mettre et je tournais mon regard vers cette garce - peut être pas si garce que çela en fait- qui m'avait soigné. De longs cheveux noirs et ondulé laissaient détachés et retenu par une petite barrette à fleur, une peau caramel et un regard brun si foncé qu'il semblait noir. Je l'aurai facilement identifié aux danseuses des îles si elle n'avait pas au lieu de la jupe de feuille et des colliers de fleur une tenue tout de cuir noir composé d'un blouson, d'un pantalon et de bottes. Seul son chaud haut blanc comme la neige qu'elle portait dessous assorti avec l'accessoire de sa coiffure donnait une touche de couleur.

Elle me fixa un instant en s'essuyant les mains, comme si elle méditait sur ce qu'elle allait faire de moi avant de jeter un regard aux vampires et d'incliner la tête. Adieu rêve, adieu vampire, bonjour le néant des songes.... J'avait pas envie d'ouvrir les yeux cette fois-ci, ne sachant pas si je trouverais encore mon rêve ou la couleur ocre de mon plafond.
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